Saturday 30 May 2009

Les élections Européennes

Vous avez déjà vu quelqu'un se décarcasser pour obtenir un truc sans valeur? Moi non. A les voir s'agiter comme de grands fous dans mon petit écran pour me convaincre de leur "donner" ma voix, je me dis: "mazette, elle vaut bien cher ma voix!" Et pourquoi donc que je la leur ferais cadeau? Qu'est-ce-qu'ils ont à me donner en échange? Inutile de vous poser la question mes amis, moi j'ai la réponse. Ils nous donnent le droit de leur permettre de s'en mettre plein les poches, (c'est rare qu'ils n'aient pas déjà un job politique, mais avec leurs goûts de luxe, un seul ne suffit pas). Crado non quand tant de gens se contenteraient volontiers d'un job à mi-temps avec leur demi-salaire?
Vous savez ce que j'en fais de ma voix? Je me la garde. En 2005, nous étions une grande majorité à être traités comme des demeurès qui n'avaient rien compris parce que nous leur avions flanqué notre "non" en pleine poire. Je m'étais dit" ma vieille attends toi à ce que la prochaine fois on ne te demande pas ton avis et qu'ils obtiennent leur "oui" par l'Assemblée Nationale. Ils y tenaient vraiment beaucoup à leur "oui". ça doit rapporter un max. un oui dans une urne. Il parait que nous sommes une tripotée à prévoir de garder notre voix, tranquillement au chaud à la maison. Franchement les demeurés aujourd"hui ce sont ceux qui continuent à rapporter la baballe à leur maître en allant voter. Nous, le parti des abstensionistes, on se dit que de toute façon si on ne répond pas comme ils veulent ils s'arrangeront pour se passer de notre opinion. Alors aujourd'hui, sans attendre le 7 Juin je la leur donne mon opinion: F...O... non pas force ouvrière. Seuls me comprendront les anglicistes. Pour les autres, tant pis pour vous fallait bucher votre anglais avec ma méthode: "Le Cours Particulier en Librairie". Session de rattrapage, parce que j'ai bon coeur:reportez vous au dernier chapître de "Moi ça va et vous". :"Henri IV disait "Ralliez-vous à mon panache blanc, aujourd'hui un homme politique pour chouraver nos voix nous susurre: Portez le panache que vous voudrez je m'y rallierai." La politique c'est ça. Juste ça. Rien que ça. Ni plus ni moins et même moins que rien. Vous ne trouvez pas qu'avec un discours aussi pointu que ça je ferais une excellente présidente de la république (en minuscules exprès, je reste modeste)?

Saturday 23 May 2009

Mon Dieu, ma pauvre église catholique se meurt, je ne sais pas combien de temps il faudra aux prélats pour l'achever mais le travail est bien avancé. Ce soir, dans les rues, les bénévoles de la Croix Rouge offrent leur petite étoile rouge contre quelques piécettes dont les pauvres, de plus en plus nombreux, à cause de la crise et grâce à ceux qui s'en servent pour s'en mettre plein les poches en pretextant de l"ampleur" de la crise pour mettre au chômage des gens qui auraient continué à travailler sans les banques et leur système tordu/pourri. Oui ma pauvre église catholique se meurt. Une paroissienne assidue se prépare à la fin de la messe à tendre sa petite corbeille devant l'église. Je demande au curé d'annoncer cette quête à la sortie pour que les gens ne passent pas à côté, l'oeil absent, comme s'ils n'avaient rien vu. Que n'ai-je dit là!!! Il ne faut pas en parler parce que la croix rouge est une oeuvre laïque. Ainsi donc, il y a les pauvres de l'église et les pauvres de dehors. Le Seigneur est venu pour TOUS les pauvres. Ma pauvre église catholique est devenue une secte et je ne m'en étais pas aperçue. Sectaire, donc secte. Au secours Jésus, ne sois pas mort pour rien! Qui me donnerait ce pain du samedi soir qui me fait tenir toute la semaine à peu près droite sur ton chemin? Chaque fois que je fais un pas à côté tu me rattrapes par le colbac et tu me remets en piste. Au secours Jésus ne les laisse pas faire.

Friday 15 May 2009

7h15. Le réveil...non il ne se sonne pas. Il a pour habitude de faire le sale boulot de me réveiller à 7h30 et mon réveil, je ne l'ai pas payé cher, c'est un réveil de base, il ne prend jamais d'initiative. J'ouvre un oeil et le referme aussitôt. Mes yeux, c'est pareil, ils ne prennent jamais d'initiative. Je leur dis 7h30, et donc c'est 7h30. Mon oeil un tantinet aventureux qui s'est ouvert inconsidérément à 7h15 s'est refermé aussitôt. Mais je sens bien qu'il s'est lancé dans un grand conciliabule avec l'autre, celui qui respecte la règle de 7h30. 15 mn de plus dans la journée ce n'est jamais à négliger, ça peut toujours servir. Ils s'ouvrent donc derechef tous les deux en même temps. Le droit et le gauche. A ce moment là un petit air fredonne dans ma tête, deux phrases d'un cantique, même pas dans l'ordre. "Bienheureuse, aujourd'hui, dans les cieux, Vierge Marie intercède pour nous". Chouette que je me dis voilà une bonne journée qui commence sous la haute protection de ma grande amie et confidente, Marie. On est vendredi! Génial le week-end approche. Comme je suis retraitée écrivain (attention pas écrivain retraitée) mon inspiration je la prends quand elle vient et elle se fiche pas mal des jours fériés, des heures de nuit ou des minutes de silence. Week-end ou pas mon inspiration s'en fiche complètement. Je fais ma 1ère analyse de diabète. Résultat: 3.80. Impossible. Mon appareil est naze. Je vais chercher celui que j'ai en réserve, un vieux machin qui avait lassé ma patience car 3 fois sur 2 il m'affichait "error". Même pas capable de parler français. Re-analyse, error, re-analyse, error, au 3ème coup de 7h30 j'ai la réponse et perdu les 15 minutes que j'avais d'avance. Petit-déj. Je casse une biscotte sur 2, mais ça c'est normal. C'est ainsi tous les matins. Le thé est trop froid, normal aussi, il est soit trop froid soit trop chaud.
J'ouvre les volets. Tiens il fait un grand beau temps. Là non plus pas de quoi être étonnée, la météo a annoncé hier soir que nous aurions des trombes d'eau. Puis douche. RAS.
J'aime bien me lever tôt quand je vais aux halles en ville. Tout est calme, je trouve facilement à me garer au parking judicieusement nommé : parking des halles. Je me dirige vers ma voiture. En 2 ou 3 fois, j'oublie mon portable, (on ne sait jamais si je tombe en panne), mon portefeuille, on ne sait jamais des fois que les fruits et légumes ne soient pas gratuits aujourd'hui, ma bouteille d'eau. Tous ceux qui me connaissent ne me connaissent qu'en possession de ma bouteille d'eau.
Bon, j'ai tout. Je repars une 4ème fois à la maison vérifier que j'ai vraiment tout. Puis j'ouvre ma voiture affectueusement appelée Titine, ceux qui ont lu mon bouquin la connaissent, pour les autres ce n'est pas trop tard, allez l'acheter à la librairie, ça me fera gagner 1 euros et 40 centimes, pour moi qui connais la suite ce n'est pas négligeable. Je tourne la clé dans le contact. Rien, que dalle, même pas le souvenir d'un murmure. La batterie est à plat. Pas anormal non plus étant donné que j'ai confié ma Titine cette semaine à mon garagiste pour un voyant intempestif qui clignotait pour rien. Chaque fois que j'abandonne ma Titine à mon garagiste, elle se venge par une petite panne...à moins que ce ne soit mon garagiste qui a le béguin pour moi. Il est tôt, très tôt, 8h30 pour un garage c'est trop tôt. J'attends avec la patience que tout le monde me connaît. 9H j'appelle. Oui qu'il dit mon garagiste mais comme c'est une panne il faut d'abord appeler le service assistance et ce sont eux qui nous diront de venir vous dépanner. Où ça crêche ça le N° du service assistance. Le garagiste n'a pas fini son café, sans doute, il a raccroché si vite que je n'ai pas eu le temps de le lui demander. Je retourne à ma voiture fouille la boîte à gants à la recherche d'un gros bouquin que j'ai vu, je crois, que je n'ai jamais ouvert mais c'est peut-être l'occasion de le faire. Je retourne à la maison et appelle le service assistance qui me pose un tas de questions aussi indiscrètes que "quel est le kilométrage de votre voiture". Le son de ma voix grimpe d'un bon décibel tandis que baisse l'intensité de ma bonne éducation: "qu'est ce que ça peut vous f... je veux simplement qu'on vienne mettre cette p...de voiture en route." Ils ont l'habitude des gens mal élevés au service assistance et ça ne leur fait ni chaud ni froid. Ils veulent le kilométrage avec ou sans mots doux. Je lance un chiffre au hasard 17.000 (tiens au fait je n'ai pas vérifié. Si je suis tombée juste je joue au loto). Je rappelle mon garagiste "vous pouvez venir j'ai fait le nécessaire". Ah non qu'il dit, il faut attendre que le service assistance nous appelle. Je raccroche et rappelle le dit service etc... un disque: par suite d'encombrement veuillez renouveler votre appel. Bien se souvenir de ça lorsque j'aurai à changer de voiture. Une marque dont le service assistance est embouteillé dès 9h du matin, vaut mieux éviter. Après 10 minutes de disque je rappelle le garagiste: vous ne pouvez pas leur téléphoner (je suis sûre qu'ils ont une ligne directe)? Ah non qu'il dit: ce serait trop facile. Ah bon? Trop facile pour qui? Pas pour moi c'est sûr. Le son de ma voix grimpe l'échelle des décibels plus vite que la grenouille sur le pluviomètre en Angleterre.
A 10h15 un camion de dépannage arrive. Branche ses pinces sur ma batterie qui démarre au quart de tour. Le gentil dépanneur me dit vous allez où? Je trouve un peu cavalier cette entrée en badinage. Aux halles. Ah non, qu'il faitj, il faut faire beaucoup plus de kilomètres que ça pour que la batterie ait le temps de se charger. Moi: Aller retour Paris ça va? Avant d'inventer des échelons supplémentaires à l'échelle des décibels. Bon qu'il dit, allez au garage qu'ils voient ce qu'il y a. J'allais couper le contact( puisqu'il est là lui avec ses grandes pinces...) il se jette litteralement sur moi en hurlant :"ne coupez pas le contact sinon elle ne redémarre pas". (Ah bon? et vos grandes pinces, non même avec. Oui mais m'sieu j'ai mon sac dans la maison et la clé de la maison sur le contact, débrouillez vous pour m'attraper la clé de la maison sans couper le contact.
A 10h45 je suis au garage. Je me gare, coupe le contact et tend fièrement la clé au garagiste. Mais non,, qu'il fait, fallait pas la garer et surtout pas arrêter le moteur. Xcusez-moi msieur mais je suis bien chez un garagiste, non? Démarrer une voiture en panne, un garagiste c'est son boulot, non? Si c'est le pâtissier qui se charge de ça maintenant prévenez-moi. ça m'irait mieux d'ailleurs, j'ai une de ces envies d'éclair au chocolat! Le gars me jette un oeil (avec précaution, il a peur que je l'attrape et que je ne lui rende qu'une fois ma voiture en état de marche, c'est-à-dire quand le contact reconnait la clé qui porte son nom et n'en fasse plus tout un pataquès. Il ne sait pas le bienheureux que le stress chez le diabétique ça donne des envies de sucre et de chocolat terribles. A peine un petit quart d'heure plus tard, j'ai la clé de ma titine et...une nouvelle batterie à 80 euros. Je paierai à réception de la facture, dis-je. Il me fait cadeau du dépannage. Faut dire que je lui susurre que je ne crois pas trop au hasard et que chaque fois que ma bagnole va chez le garagiste dans les 3 jours qui suivent il y a un truc à remplacer. Bizarre non?
J'arrive au parking des Halles. Complet. Evidemment à 11h15! Les 2 phrases du cantique de mon réveil retintent à mes oreilles. Ah oui, pardon Marie, j'allais oublier de vous remercier. Heureusement que vous avez veillé sur moi. Dieu sait ce qu'aurait pu être ma matinée!

Saturday 2 May 2009

Le 1er MAI

1er Mai, fête du Travail. Tout le monde comprend que le travail c'est sa fête et que donc il se repose. C'est pour tout le monde comme ça, quelque soit le jour choisi pour le fêter. Les britanniques n'ont pas de jour fixé si ce n'est qu'on le célèbre le 1er lundi du mois de mai, ce qui évite que le 1er Mai tombant un mardi la France se mette les doigts de pieds en éventails du vendredi midi (RTT) au mercredi matin. Si le 1er Mai est un jeudi ça pose problème? que nenni. On prend 1/2 RTT le vendredi après-midi , le lundi souvent cadeau du patron sous menace de grève, congé le mardi sous prétexte qu'il y a un précédent, l'an dernier le mardi qui précédait le 1er Mai on n'allait pas au boulot. Le mercredi c'est le jour des enfants. Ils ont bien le droit d'avoir un 1er Mai spécial gamins. Rien à dire, depuis qu'on a dit aux français d'économiser l'énergie, ils usent la leur le moins possible.


Mais moi je ne suis pas faite comme tout le monde. Ma logique est à l'inverse de celle des autres. Les panneaux sur l'autoroute qui montre 2 traits pour annoncer 2 sorties, je confonds la 1ère et la 2nde. Et je me perds, je me retrouve et je me reperds etc...
Mais le 1er Mai hier a été l'évidence même que je ne comprends rien à rien. A midi mon père arrive pour déjeuner (déjà, bug, la plupart des mères de famille en profitent pour se faire inviter au restaurant justement pour ne pas avoir à travailler. Au départ je commets donc une 1ère erreur.
2ème erreur: "Papa, comment ça va?" Question sans importance dont on n'attend même pas la réponse pour la bonne raison qu'on n'a pas réalisé qu'on la posait. Il répond" Mal, merci". Mon père a reçu une très bonne éducation. Moi "Mal comment?" Lui "Je ne sais pas". Au cas où ça vous aurait échappé je ne suis pas médecin. Mais je pars du principe que pour être un bon malade de nos jours il faut avoir fait des études de médecine, sinon vous pouvez pas dire toubibs ce qu'il faut faire et vous mettez votre vie en danger. Moi:"Assies toi dans le fauteuil et repose toi deux minutes pour que je te prenne la tension au repos". Pendant ce temps je lui fais une dextro pour mesurer son sucre. Dextro normal. Puis je lui prends la tension: 18/10. Tension pas du tout normale. J'appelle les urgences, calmement car ces gens -là ont horreur qu'on panique car on leur fait perdre du temps. Ils ont raison surtout quand il s'agit du temps pour nous sauver la vie. Les urgences: emmenez-le. Moi: Je suis diabétique faut que je mange.Eux: Bon mangez et emmenez le tout de suite.
L'histoire se corse pendant le déjeuner. "Papa, comment s'appelle ton médicament pour la tension?". Lui "Bof, je ne sais plus je l'ai arrêté depuis 1 mois et demi parce que ma tension était bonne, c'est pas la peine de se droguer si tout va bien". Je ne me souviens pas bien mais je crois que j'ai dépassé le seuil accoustique tolérable pour des oreilles normales. Il a eu droit à toutes les menaces possibles, le caillot qui bouche une artère, l'artère qui implose, ou explose, c'est selon le bon vouloir de l'artère en question. Pour finir en apothéose par le fauteuil roulant. Il a suffisamment la trouille je peux passer à plus trivial.
Moi "Papa tu as ta carte vitale?" La carte est vitale en ce sens que si vous ne l'avez pas on vous laisse mourir". Lui: Ah non, pourquoi?
Moi "parce qu'avant d'aller à l'hôpital il faut aller la chercher chez toi". Souvenez-vous on est le 1er Mai, en France tous les syndicats, toutes les catégories socio-professionnelles défilent en hurlant des slogans divers car tout le monde ne demande pas la même chose. Vous avez déjà essayé de traverser en voiture une ville coincée par des ponts qui s'ouvrent et qui se ferment au moment précis où vous avez besoin de les traverser, sans parler des canaux. Je ne comprends pas d'ailleurs qu'on ne remplace pas les bus par des péniches. Ceci est un autre sujet.
Bon ça y est on a récupéré la carte vitale et on -je fonce à l'hosto. La salle d'attente est pleine. 2 heures d'attente nous dit la brave secrétaire. Heureusement que ça s'appelle urgence! On ne s'ennuie pas et même on organise un concours que gagnera (quoi on ne sait pas) celui qui tuera le plus grand nombre de moustiques gorgés de sang. On s'amuse bien avec un léger temps de pause dans la rigolade quand, toujours à contre temps, je dis, me croyant marrante: j'espère qu'ils n'arrivent pas de Mexico ces moustiques. ça a du mal à passer mais le temps s'éternise et ça passe. On réalise tout à coup qu'on a du mal à respirer. Je vais aux toilettes, il y a la clim. Je passe la tête dans le bureau de la secrétaire, elle a la clim. C'est sûr à Sète ils ont trouvé le moyen le plus effiace et le plus incontrôlable par les enquêteurs de mort suspecte; ils vont réglé l'encombrement des urgences par l'étouffement des malades, dommage collatéral ils suppriment en même temps ceux qui ont bon coeur et se dévouent pour accompagner leur malade, quelle que soit leur rogne (je ne dis rien, suivez mon regard). Je demande gentiment et avec beaucoup de précaution qu'on nous branche la clim qui est éteinte dans la salle d'attente. J'obtiens immédiatement satisfaction Doublement d'ailleurs, les moustiques n'aiment pas le froid. Eux non, mais les fourmis qui se faisaient discrètes sous la chaleur ont un regain de vitalité et cavalent dans tous les sens autour de
nos pieds. ...rassurez-vous je ne demande pas qu'on leur fasse le test HN1L1 (ou à peu près) Les autres n'ont pas le même sens de l'humour que moi, ça doit aller de pair avec le sens de l'orientation ce truc-là.
Deux heures plus t/rd c'est à nous. Une jeune et jolie doctoresse à qui mon père commence à faire du graingue (18/10, c'est parce que je n'ai pas l'habitude qu'une jeune et jolie doctoresse me prenne la tension". Au passage, merci pour moi. Je prends mon air de chien battu en lorgnant la toubib. Pendant qu'elle l'auscule, lui prend et lui reprend la tension, couché, debout, assis, bras droit puis bras gauche, il commence à lui raconter qu'il a eu un jour à interroger un félaga et un médecin avait été appelé pour voir si tout allait bien et que pendant qu'il lui prenait la tension, le fellaga avait tout raconté parce qu'il croyait qu'on le torturait. Mon air de chien battu ne suffit plus. L'épaisseur de mon dos m'empêche de me coucher sous la chaise, encore moins sous le bureau du toubib. Elle lui fait la leçon sur le danger d'arrêter les médicaments contre la tension etc... Lui intime l'ordre de rentrer chez lui et de se précipiter sur le dit médicament. At once!
Mais ça ne s'arrête pas là. Comme elle n'avait pas d'appareil à vérifier le diabète j'ai sorti le mien. Elle me dit "comme ça je vais voir comment ça marche". Je vous le dis, n'oubliez pas votre carte vitale. Vous pouvez claquer d'une seconde à l'autre dès que vous mettez un pied dans un hosto.
Elle m'intime à moi l'ordre de lui prendre la tension au lever et au coucher. Moi" eh là doucement, nous ne vivons pas sous le même toît". Bon qu'elle dit, choisissez votre heure mais contrôle matin et soir. Exit

Je refais la traversée infernale, vue l'heure, les touristes se sont mélés aux magnifestants. J'arrive chez moi, mon père reprend sa voiture. Le temps de boire un thé, il me faut repartir pour lui prendre la tension du soir. C'est redescendu. Ouf! Je lui dis: "Bon ça marche c'est pas la peine que je revienne tôt demain matin". Dans les escaliers il me dit :"le kardégic aussi je le reprends?"
Je ne savais même pas qu'il l'avait arrêté et il ne s'en est pas vanté devant la jolie toubib. Je me remets en colère (je suis fatiguée donc ne contrôle plus tout à fait mes impulsions). Bon bon, qu'il dit; je le reprends demain matin, je remonte une marche et à mon regard il dit "bon d'accord tout de suite".
Retraversée infernale (je n'aurai ni le temps ni la force de faire ma prière mais j'ai traversé l'enfer plusieurs fois aujourd'hui, Dieu le prendra en compte). Après mon repas je le rappelle: Tu as bien compris tous tes médicaments? Oui tous qu'il dit. Moi "même le kardégic?" Ah non celui-là je l'ai oublié j'y vais tout de suite."
Vous savez comment ça s'est terminé? Pour mon père je ne sais pas mais pour moi devant une bonne glace avec le sentiment de déguster le fruit défendu. Je le valais bien non?


Thursday 16 April 2009

Finalement il suffit d'emmerder le pauvre monde qui bosse (en tout cas qui essaie) pour obtenir des enveloppes pleines de millions d'euros. Donnez-moi une petite minute je vais moi aussi trouver des raisons de recevoir une de ces enveloppes (une par jour évidemment!)

- Comme je suis handicapée, j'ai dû acheter une petite voiture automatique. Elle consomme 11l aux cents? Je demande donc le remboursement intégral plus les intérêts depuis Janvier 2008 (date de l'achat) et une allocation mensuelle de 1000 euros (500 pour l'essence et 500 pour le petit pincement au coeur chaque fois que je fais le plein). ça c'est juste la mise en bouche.
- Parce que mes petits n'ont pas trouvé de boulot en France ils se sont expatriés (chut ma puce tais toi) en Angleterre. Ils me manquent. Ce manque a un prix: 10.000 euros par jour et par tête: ma fille, mon gendre, mes deux petites-filles, mon fils, ma belle-fille et mon petit-fils. Pour ma belle-fille une prime supplémentaire car elle voudrait venir plus souvent en France. Je compatis à sa peine et ça aussi ça a un prix. 18.000 euros par jour. (le double les jours impairs, les chiffres impairs me donnent le blues).
- Diabétique je suis frustrée de ne pas pouvoir manger de chocolat que j'adore. Cette frustration coûte 50.000 euros (je suis chocoholique). Mais c'est 50.000 euros par plaque (noir, au lait, fourré toutes marques confondues) + les dessers (mousse, gâteau, glace et les petits oeufs de Pâques de l'église (vous pouvez me souffler des idées, je suis un peu rouillée côté chocolat depuis que je n'y ai plus droit.

Voilà qui nous mène gaillardement à quelques centaines millions d'euros. Mais qu'est-ce que je vais biebn pouvoir faire pour emmerder le monde et donc mériter cette enveloppe pleine de millions d'euros?
Mais oui, bien sûr! Avec mes copines on va bloquer tous les ponts à l'entrée de Sète. Plus rien ne passe. Plus de camions de ravitaillement. Rien. Du coup les pécheurs voyant venir l'aubaine vont se remettre à bosser. On aura au moins du poisson à manger.
Le 16 Avril. La voilà votre solution, amis pécheurs qui bloquez les ports! l'un d'entre vous vient juste de l'annoncer au JT de 13h. Seulement lui aussi fait de la prose sans le savoir comme le Mr.Jourdain de Molière, autrement dit il a fait une découverte et il l'ignore. Il vient de dire:
"L'enveloppe de 4 millions d'euros, nous n'en voulons pas (moi si, vous voulez mon adresse?)
. Ce que nous voulons, nous, c'est vivre du fruit de notre travail, récolter le fruit de notre travail". Ami pécheur faites-vous agriculteurs, plantez donc vos fruits et fichez nous la paix.

Wednesday 15 April 2009

Le 15 Avril, les pécheurs bloquent les ports d Boulogne et de Calais. Ils veulent que Bruxelles leur donne le droit de pécher beaucoup plus de poissons. Ohé du bateau! MM. Les pécheurs vous en avez jeté des tonnes il y a à peine 3 semaines. Vous avez oublié? Vous avez une mémoire "co-errante" qui vogue sur les mers et les océans et vous ne parvenez pas à la repécher? On ne peut pas dire que votre discours et votre revendication soient vraiment cohérents.

Monday 13 April 2009

Et voilà! Qu'est-ce-que je disais dans mon livre "Moi ça va et vous?". Le contribuable en a marre de payer pour ceux qui partent sur les océans avec une seule boîte de sardines à l'huile et oublient l'ouvre-boîte qu'il faut leur apporter. Je ne croyais pas si bien dire! Deux couples et un bébé de 3 ans (au départ il faut être cinglé quand même!) sont partis en goguette sur l'océan indien, là où les pirates n'attendent qu'eux pour s'enrichir. Ils sont prévenus du danger. Même pas peur, qu'il dit le mec. Toi pas peur peut-être mais les pirates non plus. Il a fallu vous envoyer une bande de commandos bien entraînés (ça coûte combien au contribuable l'heure d'entraînement de ces gaillards?) Vous laissez une veuve et un orphelin. Vous pas peur hein? Et eux maintenant? Pas peur de l'avenir? On rapatrie tout ce petit monde en Facon (avion militaire donc bugdet de la Défense, donc petits sous du contribuable) A Paris on vous loge dans un palace (Qui c'est qui paie là?) Comble du comble pour vous récompenser d'avoir pillé les petits sous du contribuable Sarko va vous recevoir!!! Si je comprends bien pour être invité à l'Elysée il faut:

- avoir un bateau de croisière. Il adore ça Sarko - Voir ses vacances après la campagne électorale.
- Traiter par le mépris tout le reste des français au point de se faire payer le voyage retour et le palace (il aime bien Sarko les palaces - voir son voyage à Mexico)
- Appauvrir un peu plus les français...si c'est encore possible. Là la crise personne n'en parle, parce que ces vagabonds des mers ils ne sont pas touchés par la crise, ils n'ont pas de boulot à perdre puisque manifestement ils peuvent se permettre de ne pas travailler pour partir à la poursuite de leurs rêves. Et le contribubale, payer les rêves des autres il en a plus que marre. Ses rêves à lui ce sont des cauchemars: comment je vais bien pouvoir me débrouiller pour faire manger mes gosses jusqu'à la fin du mois?

Vite, vite, pour l'amour du ciel, qu'un syndicat des contribuables se lève et invente des grèves bien emmerdantes pour qu'enfin on nous entende.

Au cas où ça ne se verrait pas je suis furax.

Friday 27 March 2009

L' évêque d'Orléans annonce que les scientifiques "le savent bien":le préservatif n'est pas fiable car le virus du sida est plus petit qu'un spermatozoïde et traverse le latex du préservatif.
En fait il faut être au courant des petites affaires de l'église (je n'ose même plus même une majuscule!).
L'évêque d'Orléans a eu un problème avec un préservatif de mauvaise qualité car il l'avait acheté d'occasion à un de ses paroissiens. Il s'est retrouvé enceint. Il a été contraint à l'avortement. Cela a fait un peu désordre. Pour éviter d'être excommunié il a négocié avec son patron le pape. En échange de son absolution, le parrain de la mafia vaticanaise lui a demandé de salir la réputation du préservatif.
Pas d'affolement braves gens c'est juste que l'église s'y met à plusieurs pour se saborder.

Monday 23 March 2009

Mes amis s'inquiètent pour moi. Ils disent que je risque d'être excommuniée à cause de ma virulence envers l'Eglise. Rassurez-vous, braves gens si cela m'arrive je fonderai "L'Association des victimes du goupillon pontifical."

Sunday 22 March 2009

Ce n'est pas que je fasse une fixation sur le Pape et ses divagations mais l'Eglise est en train de se prendre les pieds dans le tapis et si elle restera debout il est fort à craindre que de nombreux catholiques désertent les églises. Les curés ont beaucoup de mal à financer leur entretien et à convaincre les mairies que les cloches menacent de tomber sur le premier passant venu mais bientôt ils n'auront plus de souci à se faire, les curés, les églises vides seront vendues à des architectes qui en feront des musées de l'art du 30ème siècle, des maies en mal de logements sociaux(les SDF aiment bien les églises, y a qu'à demander à Balasko, Birkin, etc...elles les poussent dedans, histoire qu'on parle un peu d'elles).
Moi, je suis catholique. Pratiquante, de surcroît, parce que j'ai besoin de l'Eucharistie. C'est mon truc, vous n'êtes pas obligés d'en faire autant (quoique...je blague!!) Sinon l'Eglise Catholique me fait plutôt hurler. Et je hurle. Hier soir à la messe, le curé, pour faire avaler la pilule du pape aux 4 pélérins qui étaient à la messe, en a rajouté une louche. Figurez-vous qu'il paraît que lorsque lors d'un accouchement il faut choisir entre la mère et l'enfant, l'Eglise (non mais de quoi je me mèle) impose le choix de l'enfant. Il faut sauver une vie. Certes. Donc condamner la mère à mort. Et moi qui croyais que l'Eglise était contre la peine de mort. Donc, mon curé, nous raconte, pendant l'homélie, c'est-à-dire à un moment où on n'a qu'àla fermer que ça nous plaise ou non, que son oncle avait eu ce choix à faire et qu'il n'avait pas suivi l'ordre de l'Eglise et avait choisi la mère et que depuis tous les deux portaient ça comme un fardeau. L'oncle en question se serait-il senti léger comme une plume s'il avait choisi la mère et mis au monde un orphelin?
L'Eglise débloque totalement. Vous savez pourquoi? Parce qu'elle se mêle de ce qui ne la regarde pas. Les papes voyagent. Ils laissent derrière eux des ardoises que les catholiques mettent des années à effacer. A l'entrée du sanctuaire de Lourdes, il y a eu longtemps (peut-être y est-elle encore après la visite de Benoît) une énorme tirelire en bois dans laquelle les pélerins sont appelés à mettre leur obole pour effacer la dette laissée par Jean-Paul II après sa visite.. Les Papes, à la papauté et les vaches seront bien gardées. Cloîtrés (rien de plus normal pour des religieux) dans leur Vatican, dépouillé des dorures pour payer la trithérapie aux pauvres africains infestés par le Sida depuis que ce cher Jean-Paul leur a interdit de se servir du préservatif (et l'autre qui en rajoute une couche) devrait réfléchir à la manière d'élaborer une messe attrative pour les jeunes et les autres, changer les textes des baptêmes qui font fuir des fonds baptismaux, les parents qui écoutent vraiment ce qui s'y dit. Faut juste que les papes s'arrêtent de bouger dans tous les sens, ce qui leur donne le tournis (et à nous donc!) et leurfait dire des c..., la biochimie, le divorce, la contraception, le préservatif, la sexualité c'est pas leur affaire. Le Christ a dit à ceux qui ont choisi le sarcerdoce ecclésiastique qu'il leur en cuirait "s'ils mettaient sur le dos des pauvres gens des fardeaux qu'ils ne portaient pas eux-mêmes. Plus clair, on ne peut pas. Et qu'est-ce-que c'est ce truc d'interdire à des gens de s'approcher de la table de Jésus? C'est hyper grave ça!C'est toujours table ouverte chez Jésus. Face à ces situations il suffit de se demander ce qu'aurait dit le Christ. Il y a quand même 4 Evangiles pour nous aider à le savoir. Le Christ il a dit:(entre autres) "Que celui qui n'a jamais péché lui jette la première pierre". "Va, tes péchés te sont pardonnés" et encore "Et d'un regard Il l'aima". Dieu est Amour et Pardon. Il est mort sur une croix pour que nous en soyons pleinement convaincus. Alors, les papes, basta!

Thursday 19 March 2009

Une journée comme les autres

J'avais envie depuis longtemps de procéder au grand nettoyage des fauteuils de ma petite auto, nommée Titine. Il fallait viser juste. La veille il faut vaporiser de la mousse blanche qui ne vaporise pas que les sièges, les yeux aussi et le brushing tout neuf etc...dommages collatéraux. Mais il fallait s'assurer que le lendemain le temps serait au beau fixe. Sinon impossible de brancher une rallonge d'aspirateur sous la pluie. Hautement dangereux. J'aime beaucoup ma Titine mais pas au point de laisser mon amie et aide-ménagère Agnès s'électrocuter.
Enfin, hier arrive le grand moment de la vaporisation. Il faut savoir et c'est d'une importance capitale: ma place de parking est à pétaouchnock de mon entrée, tandis que les personnes qui logent près de ma voiture se garent devant ma porte. En France, on n'a pas de pétrôle, pas d'idées et pas de logique non plus et encore moins l'envie de réfléchir. On fait avec. Ce matin je me réveille, de bonne humeur, chouette c'est aujourd'hui que ma Titine se fait toute neuve. J'ouvre les volets et....je n'aperçois pas ma Titine. Rien d'autre d'ailleurs. Juste un énorme camion plein de matériaux de construction. Résignée je me douche, je m'habille. Qu'à cela ne tienne on va aller passer l'aspirateur à la station service la plus proche. Agnès sonne à la porte. Je lui dis: n'enlevez pas votre manteau on part à la station. Je me rends bien compte qu'elle me regarde avec un soupçon d'inquiétude. Je lui explique l'affaire du camion qui bouche, donc impssible de rapprocher la voiture etc... Elle me dévisage avec un brin d'angoisse. Elle ouvre la porte et me dit: regardez, Michèle, il n'y a rien dehors. J'explique qu'il y avait un camion avec plein de matériaux de construction. Je ne suis pas sûre du tout qu'elle croie à mon histoire. Elle fait avec. Je lui dis: "sortez l'aspirateur, pendant que je mets mes chaussures et je vais chercher la voiture". Nous vaquons chacune à nos occupations hautement intellectuelles mais faut comprendre il est à peine 9h du matin. Etudier Kant à cette heure là, il y a de quoi coincer le petit déj entre l'oesophage et l'estomac. J'ouvre la porte et dis: Agnès il y a un camion devant la porte, on ne pourra pas aspirer. Là, elle se met à me parler tout doucement, très gentiment, surtout éviter d'énerver quelqu'un atteint de schizophrénie. "Mais non Michèle, vous avez bien vu, tout à l'heure, il n'y a rien devant la porte". N'osant pas parler de peur que le ciel ne me tombe sur la tête, d'un vigoureux coup de menton je lui montre la porte. Elle l'ouvre et se trouve....face à un énorme camion de déménagement. Rassurée sur mon état psychologique, elle me laisse parlementer avec les déménageurs pour qu'ils se reposent en fumant éventuellement une petite clope pendant les 5 minutes dont nous avons besoin pour aspirer cette fichue mousse bien étaler sur les sièges de ma pauvre Titine qui doit se demander si on va se décider à lui éponger le masque qu'on lui a mis hier soir pour lui faire une jolie peau. Voilà, c'est fait.
C'est Jeudi. Je ne vous l'ai pas dit? Erreur de ma part. Nous sommes jeudi et le jeudi je déjeune en ville avec ma frangine. C'est jeudi mais c'est aussi le 19 mars, jour de grêve générale. Je décide de ne pas me garer au parking habituel qui jouxte une immense salle où se rassemblent les mécontents de...tout et de rien. Je me gare donc devant la Médiathèque et je pars d'un bon pas faire quelques petites emplettes et dire bonjour à ma couturière. Vous n'en avez rien à faire mais moi ça me fait plaisir de vous donner mon emploi du temps le plus précis possible. Je déjeune, je me repromène, avec ma soeur avant qu'elle ne reparte au boulot. Je me dirige vers ma Titine. De loin, je vois un énorme engin avec au dessus une grue de 50 mètres de haut (Sète n'est pas très loin de Marseille, à vol d'oiseau ça fait...bon d'accord j'abrège). Plus j'approche plus je me rassure: le camion, sa grue et tout le reste (que je ne vois pas encore c'est pourquoi je ne m'affolle pas)sont derrière ma voiture. Pas de souci je vais pouvoir partir. Mais toutes les histoires ont une fin, bonne si possible sinon on fait comme moi, on se prend la tête entre les mains: le camion a enserré par deux énormes plaques de fonte, vertes(sans importance, mais j'aime que les choses soient décrites très précisément)ma pauvre Titine, qui me regarde avec ses deux phares éteints mais où je peux lire l'angoisse, la compassion, la supplication: ne me gronde pas j'ai pas pu les empêcher. Je demande poliment, d'abord, à ces braves gens qui ont kidnappé ma Titine de bien vouloir la relâcher séance tenante. Mais les braves gens ne sont pas toujours sympas. Ils veulent pas. J'ai été prévenue par un article dans le journal. Alors là je me lâche, un énorme mensonge, l'air larmoyant, pitoyable, "pardon monsieur, je n'habite pas Sète, je ne pouvais pas savoir" (au passage ils auraient quand même pu mettre un petit panneau à l'entrée de la rue. ). Dans un grand soupir, ils dégagent ma Titine et nous partons sans demander notre reste. Merci le mensonge. De toute façon qu'est-ce-que je risque? D'être excommuniée? Bof! comme tout le monde, ça n'a plus guère d'importance.

Wednesday 18 March 2009

Allons bon, ça ne s'arrange pas votre seigneurie! (Mr.Le papa). Aujourd'hui vous excommuniez le préservatif. C'est une manie chez vous non? Un petit conseil excommuniez donc votre entourage, vu qu'il paraît que c'est sa faute à lui, et puis excommuniez-vous vous-même pour perdre les brebis que le bon Dieu vous a confiées. Il vous attend de pied ferme là-haut! Y a pas que les Juifs pour aller au feu vous savez?
Rien de tel pour vous forger le caractère qu'une avalanche d'erreurs médicales. Cela va m'obliger à vous livrer quelques petits problèmes de santé ultra personnels mais le jeu en vaut la chandelle.

Tout commence par des palpitations très désagréables. Direction le cardio....enfin presque, à ma demande de Rv au téléphone, il me dit "Passez à la Clinique je vous laisse une ordonnance chez les filles". Les filles? Il arrondit ses fins de mois difficiles en faisant le proxénète? C'est vrai que depuis que la Sécu dépense ses derniers sous en aidant les gens à ne plus avoir de crise cardiaque, les cardios, ils ne mangent pas tous les jours à leur faim. Faut les comprendre.
Donc direction la Clinique et les filles. 1ère visite. "Ah non le Dr.G ne nous a rien laissé pour vous".
Rien que de bien normal. Il faut, en France, en moyenne 2 visites si on a besoin d'un document, si on a Rv avec quelqu'un...qui a eu une urgence ou un début d'alzheimer ou une petite flemme. Donc 2ème visite le lendemain. Les filles ont l'ordonnance, bien enfermée dans une enveloppe. Dieu merci il y a là-haut toute une armée de gens qui m'aiment et qui me surveillent. Ils me soufflent à l'oreille: "avant de partir de la Clinique, jette un oeil sur l'ordonnance". Soit, je m'exécute. Il est de bon ton d'obéir à ceux qui vous protègent. Je déchire l'enveloppe et lit l'ordonnance. "Tiens, me dis-je? c'est pour moi ça?" Au lieu d'une prescription de potassium cause de mes palpitations, je récupère un hypotenseur à 300 mg, et un diurétique. Je fais appel aux filles: "dîtes au Dr.G que je voudrais le voir". Miracle, il est là. Il m'explique que il a enlevé le diurétique à l'hypotenseur et m'en a prescrit un autre. "Mais docteur, cela fait des mois que vous avez fait ça! et puis d'ailleurs l'hypotenseur c'est pas du 300 mais du 75." Qu'à cela ne tienne "Ah bon qu'il fait, en raturant le 300 et le surchargeant de 75. Stupéfaite, je repars. Le diurétique?

J'appelle mon diabéto à Béziers et lui demande le nom d'un pote à lui spécialiste des petits coeurs qui palpitent (un peu c'est mieux que pas du tout, mais trop c'est pas bien non plus.)
Il me prescrit une analyse de la tyroïde que je dois porter à son pote cardio. Les résultats sont effrayants. J'ai 8 fois la dose normale de TH4 (vous ne savez pas ce que c'est? moi non plus mais j'en ai 8 fois trop et ça c'est pas bien). Et voilà le cardio me disant en fait voyez votre diabéto car la tyroïde c'est son domaine, vos palpitations viennent de là, moi ne pouvoir rien du tout pour toi jolie madame. Béziers 1h 1/4 aller et autant retour, un demi plein d'essence. Je me rouzigue le moral tout au long de la route mais je me dis mon diabéto il va faire ce qu'il faut. Pas de bol. Il est en congrés toute la semaine. Et moi de me jouer un film d'horreur, cancer de la tyroïde, il faut tout couper, ça abime les cordes vocales si l'opération est ratée (je suis spécialiste en la matière, on m'a enlevé le pancréas et la rate pour cause de cancer. Un mois après le chirurgien me serre dans ses bras de soulagement "ouf! c'était pas un cancer, si j'avais su je ne vous aurais pas opérée," - Pas de souci docteur, j'ai juste failli vous claquer dans les pattes parce que l'opération était un feuilleton à 10 épîsodes qu'ils (ils s'y sont mis à plusieurs quand même! faut savoir ça! ) m'ont tout remis en vrac et que j'aurai des problèmes à l'estomac et à l'intestin aussi. Depuis j'ai pris l'habitude de chercher par moi-même les solutions à mes problèmes médicaux. Et là sur Internet je vois les valeurs de référence (la tyroïde normale quoi!) pas du tout mais alors pas du tout ce que je lis sur mes résultats à moi. Pardon ma puce je ne t'ai rien dit de ma tyroïde cancéreuse ou pire (en cherchant je dois bien trouver pire que le cancer) car tu te serais rongée les sangs). Je téléphone à une demi-douzaine de labos. "Madame, ça dépend de la méthode d'analyse". Je me décide à appeler le labo qui a fait la mienne d'analyse et leur demande quelle méthode etc...
Car, voyez vous Madame, un résultat de 8 sur une échelle de richter qui n'en compte que 0,7, ça fait bigrement beaucoup. Et là, coup de théâtre la docteur éclate de rire "Ah non, c'est une erreur on a oublié de changer les valeurs de référence, donc ce n'est pas de 0,7 à 1.55 mais 7 à 15,5."
Donc mon 8 il est normal? "mais oui madame, tout à fait normal". Elle s'excusera sûrement une autre fois, aujourd'hui sans doute qu'elle n'avait pas le temps. Je refuse à mon petit coeur de s'angoisser: "mais alors, le toubib cardio pote de mon endocrino à Béziers, il est parti sur une fausse piste? Peut-être que j'ai autre chose (de très grave bien sûr) et qu'il ne l'a pas vu à cause de ce 8.

Vous savez quoi? Si vous tenez vraiment à être malade, prenez-vous y 10 ans à l'avance, le temps de faire vos études de médecine, sinon vous n'avez aucune chance de vous en sortir.

Thursday 12 March 2009

Mr. Le Pape aujourd'hui "appelle les catholiques à taire leurs dissensions". Bonne nouvelle frères catholiques. On nous reconnait, en haut, très haut lieu, le droit d'avoir des dissensions à une condition la boucler. Hé! Mr. Le Pape qui c'est qui a commencé? Y aurait pas un peu de cacophonie dans vos décisions? L'Eglise autorise l'avortement si la santé de la mère est en danger. La petite fille de 9 ans, violée par son beau-père et qui attendait des jumeaux, sa vie n'était pas en danger peut-être? Faut croire Mr. Le Pape que vous ne savez pas comment on fait les bébés ni, surtout, comment ils sortent? Vous excommuniez la maman et les médecins qui ont pratiqué l'avortement. Vous vous sentez bien dans vos baskets? L'Eglise autorise mais pas vous. Le vilain monsieur (en privé je dis le salopard...vous êtes tellement haut perché dans vos dorures que vous ne connaissez pas le mot"salopard". Apprenez le vite car vous n'allez pas tarder à le retrouver dans votre biographie). Le salopard qui a violé, lui, pas d'excommunication? On peut savoir pourquoi? Vous ne replongeriez pas dans "c'est la faute à Eve si l'homme souffre, bosse etc..." et donc vous en voulez aux femmes. J'ai une idée, sans doute que vous seriez obligé d'excommunier tous les curés qui violent petites filles et petits garçons et le clergé se retrouverait bien clairsemé, alors pas touche aux violeurs. Heureusement que plus personne ne croit à l'infallibilité de votre seigneurie parce que sous ce coup-là ce sont les catholiques pratiquants que vous auriez perdus. Remarquez plus de cathos plus de curés ça résoud le problème. En attendant je me demande, moi, ce que je vais bien pouvoir dire à mon fils qui, à cause de vous, ne veut pas faire baptiser son petitou de 1 an. Le Seigneur a dit au clergé (de haut en bas et de bas en haut, sans parler de ceux qui restent tout en bas comme vous) "vous me rendrez compte de chaque brebis que vous aurez perdue". Moi, je n'aimerais pas être à votre place quand vous allez escalader jusqu'aux portes du paradis. St Pierre risque fort de repousser l'échelle sur laquelle vous serez agrippé et badaboum direction l'enfer. Merci St Pierre, je peux encore oser dire que je suis catholique...ça devient de plus en plus difficile. On va finir par nous obliger à porter une petite étoile jaune. Cela ne vous passera pas dans le sang puisque de toute façon vous avez "dé-z-excommunier" un de vos potes qui nie l'existence du calvaire des juifs. Décidément la papauté est mal barrée. Un référendum parmi les cathos, et oust dégagée la papauté. Je vote pour, des 2 mains et même s'il le faut des deux pieds, et même je vais voter 2 fois pour être sûre que vous ne vous en sortiez pas.

Friday 13 February 2009

Lettre à Ma Mutuelle - IBM

Jusqu'à maintenant vous m'aidiez à payer mon assistante de vie. Je suis handicapée, joyeuse, mais handicapée quand même. Fin Janvier, je fais tout comme il faut, tout comme d'hab. je vous envoie les papiers attestant que j'ai payé son salaire ainsi que le salaire d'un employé de l'Urssaf, communément appelé "charges" puisque l'Etat n'a pas les moyens de le faire et que j'ai bon coeur. En guise de remboursement vous m'envoyez un mail (vous savez que ce n'est pas juridiquement "proof"?) : Finie la belle vie, on ne rembourse plus. On vous avait prévenus, le 5 Décembre 2005, vous tous les handicapés qui nous gonflez avec vos difficultés à vivre comme tout le monde. Vous n'êtes pas comme tout le monde, faut vous faire une raison.
Je me gratte la tête, Décembre 2005? J'étais où? Me souviens plus. Forcément coma dépassé de 6 jours, et 6 mois d'hosto, ça laisse des traces partout, sauf justement dans la mémoire. Comme je n'avais pas prévu de sauvegarde de mes fichiers, je ne sais plus et puis c'est tout.
En fait, 2005, 2006, 2007, 2008, ça n'a pas beaucoup d'importance. Si, quand même peut-être un petit rappel comme les vaccins, en décembre 2008, pour nous prévenir que vos bonnes résolutions de début d'année c'était se ranger du côté des salauds.
Visiblement être devenus des salauds, ça ne vous a pas suffi. Dans les 48 heures qui ont suivi vous m'envoyez un petit mot, dactylographié, pas manuscrit - prudence - pour qu'on ne puisse pas analyser votre écriture, vous retrouver et vous dire z'yeux dans les z'yeux ce que nous pensons de vous. Ce petit mot c'était juste pour nous donner une information qui serait peut-être passée inaperçue sur nos relevés bancaires, vous augmentez les cotisations de....45,77%.
Ces deux petits mots (celui que vous n'avez pas écrit et celui que vous n'auriez pas dû écrire,) ne vous empêchent-ils pas de dormir? Sans doute que non, puisque je n'ai pas reçu votre 3ème petit mot me demandant de ne pas tenir compte des 2 premiers.

Je ne vous adresse pas mes salutations, franchement, vous ne les méritez pas.

Saturday 7 February 2009

Le language journalistique

Un espoir en tennis est battu à plates coutures en 2 petits sets. Le journaliste commente:
"Il a eu du mal à entrer dans la partie"....Heureusement pour lui il n'a pas eu de mal à en sortir...et vte encore!

Thursday 5 February 2009

J'ai de la suite dans les idées. Vous voulez que je vous raconte une cata qui s'est collée à mon pôle positif comme une sangsue pour sucer ma substantifique moëlle? Pas vraiment? Bon, moi si, je vous raconte. Il est 17h30 je sors de la clinique où mon gentil cardio vient de coller plein de sangsues justement sur mon poitrail, des électrodes reliées à un électrocardiogramme portatif qui va faire le mouchard et balancer toute une série d'infos sur mon petit coeur qui n'a même plus le droir de palpiter comme bon lui semble. Après une ou deux petites courses chez mon pharmacien qui s'inquiète s'il ne me voit pas 2 fois par jour, je rentre dans mon hâvre de paix. Et là, faîtes bien attention, là est la tuile. Négligemment, j'allume mon ordinateur et je pars vaquer à quelques occupations ménagères. Vers 18h41 à peu près, je ne peux pas garantir à 30 secondes près (les catas, c'est comme ça, ça manque de précision, je me dis "tiens et si tu regardais tes mails". En attendant le gentil infirmier justement. Mais c'est sa faute aussi, à lui, il pouvait pas arriver juste juste dans le creux, entre la fin des occupations ménagères et le "tiens si je regardais mes mails"? Les catas, c'est comme ça, c'est précis juste quand il faut pas. Je lis"Les Editions La Mouette". L'éditeur m'écrit, oui, là, comme je vous le dis: OUI on publie. Bagatelle, petit éditeur, de rien du tout, je me prends pas la tête, c'est rien,, ça ne fait guère que 4 ans que j'essaie de le caser celui-là. La tête, elle a parfaitement joué son rôle de tête. Bien en place, entre les 2 oreilles, au dessus du front, tout bien comme il faut. Mais le coeur, lui, il s'en fout de ce que pense la tête, mais alors complètement. Il est minuit et ça fait 5 heures qu'il palpite dans tous les sens, et que je m'agite et que je marque la pause et que je me mets à cavaler et que je freine brusque. Mon électrocardiogramme toujours en bandoulière, j'essaie bien de lui expliquer que c'est rien, que ça va passer; Je lui promets monts et merveilles s'il fait la sourde oreille aux jurons et aux murmures de mon petit coeur, je suis sûre, mais sûre, vous n'avez pas idée, que demain quand le cardio il va lire le joli diagramme, il va dire: allez oust, direction réa cardio. Faut quand même que je lui explique tout ça à mon cardio. Pas sûr quand même qu'il ne va pas hésiter entre l'hosto psy et la réa cardio. Les catas c'est comme ça.

Mon infirmier m'a fait un joli compliment, plein de poésie. Eh oui, j'ai mon infirmier à moi, qui me surveille comme le lait sur le feu. Faut dire que j'ai la vilaine habitude de partir en coma sans prévenir personne. Le lait, lui, il prévient. D'abord par des petites bulles qui chantonnent dans la casserole, puis des plus grosses qui gromèlent (on me laisse tout seul, sans surveillance, c'est pas sympa). Et finalement, comme personne ne vient à son secours, le lait, il se fait la malle. Il déverse sa colère et sa crème sur la cuisinière qui en devient toute noire d'indignation. Moi, non, je ne préviens personne. Je sais, c'est mal élevé de partir sans dire au revoir. Mais voilà, c'est mon péché mignon à moi, j'aime faire des farces. On me cherche partout et on finit par me trouver dans un service de réa quelque part dans la région. Bref, tout ça pour dire que mon infirmier m'a confié :"vous êtes un pôle positif". J'en ai d'abord rougi de honte en pensant qu'il me faisait des avances grossières mais pas du tout, il s'est fait plus explicite à défaut d'être plus insistant: "comme vous êtes un pôle positif, vous attirez toutes les catastrophes qui gravitent autour de la planète". j'en ai conclu qu'au lieu de me saluer d'un hochement de tête poli, juste pour me montrer qu'elles m'avaient vue et de passer leur chemin, les catas, elles se collent à moi.
Moi j'avais, jusqu'à ce jour, une autre explication: je suis un paratonnerre. Quand on habite à Sète et qu'on pose ses pas là où Brassens a posé les siens, ça fait plus couleur locale.

Tuesday 3 February 2009

Vous savez quoi? Je plains bigrement, les fossiles qui se sont fossilisés quand la planète est passée de l'ère primaire à l'ère secondaire, les poissons qui se sont noyés parce que l'ère tertiaire ne voulait pas d'eux, et les dinosaures qui sont restés figés en prenant la pose pour que nos scientifiques soient tout fiers de les découvrir. Ben oui, les pauvres, qu'est-ce-qu'ils avaient comme anxiolytiques pour passer le cap? Ils n'en avaient pas besoin? Vraiment? Vous croyez? Et pourquoi ça? C'est vrai, vous avez raison, ils n'avaient pas la télé pour leur rappeler tout le temps et sous toutes les formes qu'ils allaient disparaître! Nous autres, pauvres gens dont l'évolution sera marquée par l'apparition de la télévision, nous vivons avec effroi le passage à l'ère quinquenaire, en direct, à l'heure des repas. L'espèce qui va nous survivre c'est un écran plat. Les scientifiques pourront faire le lien en analysant le vocable "plat", comme la ligne, sur un écran précisément, d'un électroencéphalogramme, plat, plat, tout plat.
Allez, va, courage, si c'était si difficile que ça de changer d'ère, ça se saurait, il y aurait bien un petit fossile plus malin que les autres qui se serait débrouillé pour se planquer et zappez les passages aux ères suivantes. D'ailleurs, en "zappant" il avait inventé le mot magique qui lui assure la pérénité.

Sunday 1 February 2009

Mesdames, Messieurs les grèvistes, y aurait-il un inconvénient à ce que vos grèves soient populaires? Vous n'avez pas d'imagination ou quoi? Les mouvements de foule de 1936 c'est un peu dépassé. Faudrait voir à vous moderniser un chouïa. Exemple, au lieu d'empêcher les trains, les bus, les métros, de marcher, laisser l'accès gratos! La Poste, mes chéris, envoyer courrier et colis en recommandé, suivi, valeur déclarée, le trux max, mais gratos! Les enseignants, vous vous me posez un problème. Si vous donnez un cours de maths pendant 4 heures au lieu de 2, votre collègue qui suit ne va pas être content parce que justement lui aussi il est grèviste et veut doubler ses heures, gratos...je sens que mon idée ne vous emballe pas! Alors, faîtes comme les pompiers et les urgentistes, brassard au poing, faites jouer les marmots à la bataille navale. Sarkozy va dire que quand il y a une grève ça ne se voit pas? Sans doute, mais les patrons des transports en commun, de la poste etc...eux on va les entendre. On va les voir dans la rue se faire les entremetteurs et supplier qu'on accorde aux grèvistes tout ce qu'ils veulent et même plus. Et comme de surcroît, les sous perdus ce sont qui ne tomberont pas dans l'escarcelle de Sarko, il va vite supplier qu'on les remarque vos grèves! Enfin, moi ce que j'en dis c'est pour vous!

Wednesday 28 January 2009

Au fait, ils font comment ceux qui doivent prendre les transports en commun pour aller manifester?
Justice, Police, Qué Pastis!
Petite ville du Midi. Minuit, un samedi de Mai. Une poignée de gaillards, pour tuer le temps, défonce ma porte à coups de mobylettes. Le temps n'a pas porté plainte pour tentative d'assassinat, moi oui, par compassion. Le 17? Aux abonnés absents. Pas même le disque:'il n'y a plus d'abonné etc..." Radins, va! Le lendemain, plainte au commissariat. :"Pas possible, le dimanche, uniquement pour vols de voitures et de 2 roues, revenez demain." * Justement, justement, Mr.Le policier, 2 roues multipliées par une poignée, ça fait beaucoup, ça vous suffit pour ma plainte?*
Méfiante, j'envoie copie de ma plainte à Mmes les Ministres de l'Intérieur et de la Justice. Vraiment, je ne regrette pas. La première me répond: "Le 17, cette nuit-là, a dû gérer beaucoup de demandes, ce qui explique le délai tardif de réponse". * Tardif, tardif! Faut pas exagérer, le flic il n'est venu que deux petits mois et demi après, pas plus.*
Le Procureur, lui, il classe l'affaire sans suite. Il sait parfaitement que les casseurs viennent de la porte à côté, mais voilà!"Vous n'avez pas été à même d'identifier vos agresseurs".
Information à faire circuler d'urgence: en cas d'agression, dévisagez bien vos agresseurs pour pouvoir faire un portrait robot et pensez bien à leur demander leur carte d'identité.
Mme le Garde des Sceaux savait depuis longtemps que ce n'était pas la peine de se pointer à son bureau après que bébé fût venu. Elle me l'a écrit en personne. Si, si, je vous assure, lisez plutôt:
"Madame, vous avez la possibilité de prendre contact avec l'Institut National d'Aide aux Victimes Et de Médiation". Même qu'elle a poussé le zèle jusqu'à me donner le N° de téléphone. Au Ministère de la Justice, il n'y a plus personne pour la rendre, la justice. Que celui qui l'a emportée par mégarde, veuille bien la ramener à la guérite du ministère. Aucune charge ne sera retenue contre lui.
En conclusion; si vous êtes en danger, oubliez Police Secours, ne perdez de temps à aller au commissariat porter plainte. Là-bas ils ne sont fascinés que par ce qui roule. On ne leur a pas dit que "pierre qui roule n'amasse pas mousse"? Après ils s'étonnent de ne pas gagner assez de sous. La Justice ayant été enlevée et pas encore rendue, inutile d'écrire au Garde des Sceaux, voyez directement une association caritative.

Thursday 22 January 2009

Le soutien scolaire réussite ou échec? ça dépend, si y a du vent. Certes s'il y a du vent dans les voiles de l'Education Nationale, le soutien a une petite chance d'être efficace, un petit peu. Si le soutien est fait par les enseignants de l'élève avec les méthodes qu'ils utilisent dans leurs cours traditionnels, c'est sûr nous claquons nos petits sous pour que dalle. Un élève peut être en difficulté avec telle méthode (la sacro sainte méthode imposée par la "dernière circulaire ministérielle", mais parfaitement à l'aise avec une méthode différente. On ne fait pas du neuf avec du vieux. Cette remarque n'a rien de révolutionnaire, on la trouve dans la Bible. On ne fera pas une lumière d'un cancre en lui répétant la même chose que ce qu'il a entendu (et encore) pendant la journée.
Mon expérience, qui n'intéresse personne, à part les élèves et parents d'élèves qui cherchent la réussite, est fondée sur une méthode d'anglais créee sur les bases de l'enseignement tel qu'il était fait dans les années 60. A partir des années 75/80, les couloirs des ministères se sont mis à jouer aux quilles avec des mots qu'ils inventent, totalement incompréhensibles des professeurs eux-mêmes. Alors, vous pensez les élèves! Essayez-donc de donner un coup de main à votre enfant. Prenez un devoir de maths. Si vous en comprenez l'énoncé, allez voir votre psychiatre, il y a quelque chose qui ne tourne pas rond chez vous.

Pauvres enfants que l'on fait manifester (ils ne le font pas tout seuls) pour plus de profs, plus de moyens, plus de ceci, plus de cela, alors qu'il leur faut simplement moins de masturbation cérébrale chez les cols blancs du Ministère de l'Education Nationale, moins de gens hautement diplômés, juste quelques personnes moulés dans une qualité qui se fait rare, le bon sens. Mais là il faudrait déjà réintroduire dans le vocabulaire des enseignants le mot "sens". C'est pas gagné!

Tuesday 20 January 2009

La Conjugaison et la Politique.

Le FUTUR: Hautement suspect: "je ferai, je donnerai, j'octroierai, je respecterai.." N'accorder aucun crédit à l'homme (femme) politique qui parle au futur. Son souci principal est la prochaine élection. La sienne.

Le PRESENT. Temps utilisé par le français citoyen de base: mon pouvoir d'achat baisse, j'ai peur de perdre mon job, je ne m'en sors plus. Les politiciens causent, causent mais j'attends qu'ils s'occupent de moi.

Le CONDITIONNEL PRESENT: Apanage des syndicats. Si vous nous donniez ce que nous demandons nous ne ferions pas la grève, nous ne bloquerions pas la circulation, nous ne prendrions pas en otage les millions d'usagers des transports en commun.

Le CONDITIONNEL PASSE. Aie nous sommes dans la m... les syndicats passent à la vitesse supérieure. Les négociations vont "se prolonger tard dans la nuit" (phrase récurente pour montrer l'ampleur de la discussion et ses enjeux). Si vous nous aviez parlé de votre projet de réforme avant de l'étaler au grand jour nous aurions pu désamorcer le mécontentement des français. Si vous aviez pris en considération nos revendications nous ne nous serions pas lancés dans un mouvement de grève qui va être long comme un jour sans pain.

Le PASSE. Uniquement uitilisé par les hommes (femmes) politiques au pouvoir pour détourner les français de leurs préoccupations présentes.
Mea culpa. 58 ans avant J.C. Nous aurions dû voler au secours de Vercingétorix et donner la pâtée à Jules César. Le Président décrète un jour de deuil national en souvenir de Vercingétorix.
Pardon, pardon Jeanne D'Arc nous aurions dû inventer l'extincteur plus tôt. Vous seriez encore en vie. Le Président ordonne que tous les écoliers en maternelle 1ère section sachent reproduire le plan de construction de l'extincteur.

L'IMPERATIF. Uniquement utilisé par le P.S. "Vote pour moi, Ralie toi à mon panache rose. Travaillons à l'élaboration d'un projet.
A l'instar de James Bond, ce temps se détruit automatiquement et se transforme d'abord en passé, forme négative: Ils n'ont pas voté pour moi, ils ne se sont pas raliés à mon panache rose, nous n'avons pas travaillé à l'élaboration d'un projet, aussitôt suivi d'un temps présent: nous sommes dans la m...

Et là ils rejoignent le français citoyen de base. Ils ont une chance de gagner les prochaines élections.
Suite de mon colis

Doux Jésus, Marie, Joseph (il faut bien battre le rappel!) Il me vient une idée atroce: mon colis, je suis sûre qu'on va me l'apporter jeudi quand je ne serai pas là!!

Monday 19 January 2009

Annonce aux JT's: Ce sont les facteurs qui désormais vont relever les compteurs de gaz. La Poste dit que c'est pour améliorer le contact avec ses clients. J'ignorais totalement, mais alors, là vraiment, j'étais complètement passée à côté de cette information, pourtant primordiale, la Poste a des clients qui sont enfermés dans des placards que seule une clé spéciale peut ouvrir. Bonjour Mr. Le compteur je viens pour le gaz.

A côté de ça, le courrier doit être coincé quelque part entre l'Ukraine et la Russie, bloqué dans les circuits confidentiels de la diplômatie. Les pipelines russes refusent de remplir ceux de l'Ukraine. Maintenant je comprends tout. Mon colis est géré par les diplômates de l'ONU.

J'attends un colis en provenance du Périgord, petite gâterie pour les adorables enfants et leurs non moins adorables chérubins.

Jeudi dernier, seul jour de la semaine où je déjeune à l'extérieur, bien évidemment c'est ce jour-là que la Poste veut me le livrer. A mon retour je trouve un petit papier: vous pouvez aller (vous faire...?) retirer votre colis à la poste. Hic; il pèse des tonnes. J'appelle mes copines à la poste: mais oui on va vous le présenter à nouveau votre colis, ne vous faîtes pas de souci, on vous le rapporte samedi. Sans doute que le vendredi il fait le tour de toutes les postes de Sète pour savoir où se poser.

Samedi. Rien. Lundi rien. Mardi matin je rappelle les copines: Oh la la! il est à Cavaillon!
Que fait mon colis avec les melons?

Il refait tout le circuit. Vous allez l'avoir dans les jours qui suivent! Moi je crois qu'on ne me dit pas la vérité. Mon colis est bel et bien chez les russes qui le gardent en otage pour faire pression sur Sarkozy qui va se précipiter en Ukraine pour leur dire d'être raisonnables et de ne pas piquer le gaz sans le payer.: "Voler c'est pas beau". Il va falloir qu'il emmène dans sa suite impériale une équipe de secours d'urgence parce que mon colis après tout ce voyage qui n'était pas prévu il doit avoir besoin de plein de pansements. Puis il faudra compter quelques petites semaines de convalescence sur les étagères de toutes les postes entre l'Ukraine et la France. Cela ne devrait pas durer très longtemps. Je me fais simplement du souci pour son voyage en France. Il va servir de monnaie d'échange dans toutes les postes du pays. Celle des jolies petits patelins dont on va supprimer le bureau postale par souci d'économie, les grandes villes qui sont toujours prêtes à bloquer la circulation pour manifester leur adhésion à toutes sortes de mouvements sociaux.

S'il vous plait Saint Antoine de Padoue, pouvez-vous intervenir auprès de votre Saint Patron, Dieu en personne pour que, par miracle, mon colis m'arrive avant Noël prochain?

Wednesday 14 January 2009

Depuis le Caire, un journaliste se plaint de ne pouvoir être en mesure de nous donner les informations auxquelles nous avons droit sur la guerre entre Israël et Gaza. Il parle tellement longtemps qu'Audrey Pulvar, France 3, n'arrive pas à l'arrêter. Pour quelqu'un qui s'indigne de n'avoir rien à dire!

Si la télé avait existé le 6 Juin 1944, aurions-nous gagné la guerre? La réussite du débarquement reposait sur le secret, l'effet de surprise. Si les reporters s'étaient infiltrés sur le terrain et avaient eu le moyen d'étaler aux JT's toute la stratégie des alliés, parlerions-nous encore le français? Une chose nous aurait sauvés...Nous sommes le pays le moins doué pour les langues étrangères. Ouf, on l'a échappé bel!
Christine Lagarde dit:" La TVA est une vraie question". Voilà pour les diplômés des grandes écoles. Nous autres, pauvres pecqnauds de base, nous nous contenterions d'une vraie réponse.
Bravo Mesdames, vous êtes très fécondes. C'était pas prévu. (au fait pourquoi? Les sondeurs sont-ils dépressifs, ils ne voient pas l'avenir en bleu et rose?)Du coup, manque de pédiatres. Les urgences pédiatriques bouchonnent un interne tâte le ventre d'un nourrisson: ça aurait pu attendre 2 ou 3 jours. Une seule solution: le permis de grossesse, attribué aux mères en puissance au terme de leurs études médicales, spécialité: pédiatrie.

Mesdames, Messieurs les décideurs, au cas où vous n'y auriez pas pensé, on vous signale que le nouvel horaire des chaînes publiques à 20h35, a de grandes chances d'aggraver le probème. Le prime time se terminant beaucoup plus tôt, on va se coucher sans avoir encore sommeil et cric crac, 9 mois après, la courbe de fécondité s'envole.

Tuesday 13 January 2009

Enterré le permis à 0 défaut, place au permis à point ...de difficulté

Aux JTs ils ont l'art d'emboîter les infos comme des poupées russes. Moins de tués sur les routes? Surprise! Le 1er Ministre lance le permis "plus facile". Il ne serait pas un peu anxieux notre brave Mr.Fillon? La peur de s'ennuyer peut-être? En France, les bonnes nouvelles on n'aime pas ça du tout. C'est bien le diable si le gouvernement ne nous sort pas illico une idée foldingue pour y remédier. Mordre un peu la ligne blanche? Bof, pas grave. C'est quoi "un peu" Mr.Le Ministre? Va falloir que les gendarmes se munissent de centimètres de couturières pour évaluer s'il y a faute ou non? Voilà qui va occuper Mr.Fillon. 1 cm? Non, 2, et puis allez, va, cadeau, 3 cms. Une petite commission parlementaire pour évaluer les dégâts sur la courbe de mortalité par accidents sur la route des jeunes de moins de 25 ans et ni vu ni connu j't'embrouille, pendant qu'ils boivent un petit coup pour fêter ça (au fait, pas de petit geste pour octroyer aux jeunes un alcootest moins sévère?) ils ne pensent pas à bloquer la circulation pour revendiquer le droit de revendiquer (c'est à peu près tout ce qu'il leur reste à réclamer...la tête des Ministres de l'Education Nationale, c'est plus la peine, elle tombe toute seule).

Le Bac, cadeau, le permis cadeau, je plains vos conseillers Mr. Le Ministre. Ils ont du mouron à se faire pour tirer de derrière les fagots, une idée à deux faces. Face, Jean qui rit, c'est fastoche, pile, Jean qui pleure, On s'est encore fait avoir.


Ma Semaine

Maintenant que tout est à peu près en place je peux te raconter ma semaine. Tu as assez de soucis comme ça, pas la peine que j’en rajoute. Quel dommage que les éditeurs n’aiment pas rire dans la tragédie !

Lundi matin. J’appelle papa. « Comment vas-tu ? » Réponse à peine audible « mal merci ». Violente douleur au ventre. J’y cours. Il est très faible. « Papa, j’appelle le docteur ». Non qu’il dit : ça va passer. Je reste, je repars, je reviens …Mardi matin, ça ne va pas du tout, ça empire. Allo docteur, pouvez-vous venir ? - Si j’ai le temps.- Merci docteur ! 20h il vient. Prescrit des médicaments pour constipation et hausse de tension.

Mercredi matin froid de canard, il ne va pas tarder à neiger. Je vais chercher l’ordonnance et court à la pharmacie (à pétaouchnok ). De nouveau je vais-je viens…ça va de mal en pis. Je rappelle le toubib. Ce n’est pas le même. Urgences dit-il. Il organise tout. Merci docteur. Je dis à Papy que c’est juste pour faire une radio. Si je lui dis on va à l’hôpital il ne monte pas dans l’ambulance. Il tient quand même à leur ouvrir lui-même à l’interphone et dire d’une voix forte (d’où il la sort celle-là ?) : « je vous ouvre, comme ça vous serez au repos !!!! (soldats, rompez). Aux urgences il y a foule. Comme je ne suis pas autorisée à rester avec lui je rentre chez moi et téléphone toutes les ½ heures (ce sont eux qui me le demandent). La neige tombe. A 19h (il est aux urgences depuis 14h) on s’occupe enfin de lui. Radio. 10 minutes + tard, il me téléphone : viens me chercher. Moi, je ne comprends pas. Pourquoi l’ambulance ne te ramène-t-elle pas ? En fait comme le médecin urgentiste lui annonce qu’on doit lui faire un lavement, il signe une décharge et fiche le camp. Sète est une patinoire (d’où la foule aux urgences !!) hors de question pour moi de prendre le risque de me casser quelque chose (une personne de + aux urgences et ils pètent les plombs !). Il rentre en taxi. Pas d’ambulance étant donné qu’il a refusé de se laisser soigner. (normal).

Jeudi, il ne va pas bien du tout. Je vais-je viens, ça n’a l’air de rien mais comme on ne peut pas se garer chez lui, tu vois le chemin que je fais chaque fois (il faut se garer en haut de la rue Honoré Euzet – les soldes battent leur plein d’où encombrement des voitures.

Jeudi 20h – papy est chez lui, tout seul avec un risque d’occlusion intestinale (dixit les toubibs). Le téléphone sonne. Mamy : je suis tombée, je me suis fait mal au poignet. Où, quand ? – cet après-‘m chez des copines on tirait les rois. Moi : pourquoi n’avez-vous pas appelé l’ambulance pour aller faire une radio. A ce moment-là le fou-rire me gagne (je le libèrerai quand j’aurai raccroché…) à quelques heures près, ces 2 là qui s’évitent comme la peste depuis 25 ans ont bien failli se retrouver nez à nez aux urgences. Moi : que veux-tu que je fasse ? La route est impraticable. Je me suis fait l’insuline etc…
Mamy : qu’est ce que je fais ? - Tu prends un calmant et tu vas au lit (elle non plus ne veut pas aller à l’hosto).

A 20h30 je m’effondre sur mon bon fauteuil m’apprêtant à regarder un truc rigolo à la télé. Que couic je m’endors et me réveille à 1h du matin.

Le lendemain matin, j’appelle les 2 malades. Papy va mieux et mamy est introuvable. Elle m’appelle 1h après : - J’ai le bras dans le plâtre.
Il faut en conclure : elle ne peut pas marcher du tout puisqu’elle ne peut pas s’appuyer sur son déambulateur. A midi je suis en train de manger, tout à coup je réalise, fonce sur le téléphone : allo maman comment tu fais pour manger ? – Elle ne sait pas. - Maman, appelle la voisine le temps qu’on arrive à joindre Nadia (qui travaille un peu chez elle et qui habite au rez-de-chaussée). Je recommence à manger… 5 minutes plus tard re téléphone : c’est papy : « dis tu peux me porter des briques de lait, je n’en ai plus. » oui papa. Je finis de manger en me demandant comment je vais faire pour porter des kilos de lait alors qu’on ne peut pas se garer. Finalement je vais acheter le lait, mets tout ça dans mon petit caddie, j’arrive à me garer (et encore c’est parce que j’ai un abonnement au parking des halles – sinon il est complet) et je tire je ne sais combien de kilos depuis les halles jusque chez papy. Là il y a 1 étage et demi. Je hisse mon caddie marche par marche. Il va beaucoup mieux et retrouve le ton militaire.

A 19h je suis en train de prier, il appelle « dis la batterie de ta voiture avec le froid etc… » oui papa je sais je sais « quoi tu sais tu sais tu sais quoi…en Algérie…) il va très nettement mieux.

Quand l’infirmier arrive, je suis affalée sur mon fauteuil…j’ai 11 de tension. Et lui de dire : « mais enfin Mme Hamonet comment vous vous débrouillez ? » Ah ces mecs !!!

Le lendemain, Mamy au téléphone. – Pourquoi mon infirmière n’est pas là ? – (Je n’arrive pas à remettre la main sur ma boule de cristal.) – J’appelle l’infirmière sur son portable. Elle dit: Vous comprenez hier j’ai passé tant de temps avec elle que j’ai été en retard avec tous mes autres patients, donc aujourd’hui je termine par elle. – Je le dis à Mamy…qui rouspète of course. Un peu plus tard : elle rappelle : - dis tu peux venir me recharger mon portable il n’y a plus de sous ? -

Je vais voir Papy. « Assieds-toi, il faut que je te parle. Ma femme de ménage me vole (il me dit ça depuis 1 an. Je suis partagée, depuis 1 an. C’est un phénomène fréquent chez les personnes âgées. Mais lui me paraît tout à fait cohérent). Je lui ai dit qu’il fallait qu’elle me rende ce qu’elle m’avait pris, surtout un petit sac à dos que je garde pour Lucy pour aller à l’école ( !). Elle a crié et elle est partie. »
Bon, et maintenant plus de femme de ménage. Déjà qu’avec c’est pas jojo, sans…et lui de rajouter « tu peux m’en trouver une ? »

Samedi avant d’aller à la messe, je vais chez Mamy. – tiens tant que tu es là, tu peux couper mon médicament en deux ? et me donner de l’eau…of course.

Au lieu de prendre le médicament du bout des doigts, (il lui est recommandé de faire bouger ses doigts) de le mettre dans la bouche et de prendre son verre, non elle ouvre la bouche pour que je lui mette son médicament dedans.

Je compte sur la messe pour me remettre toutes les sortes de sentiments pas forcément positifs qui se bousculent dans mon petit cœur.

Je porte une grande boîte de chocolat (les soldes de chocolats après Noël heureusement) à la voisine que mamy fait tourner en bourrique. Elle est sortie et je la donne à son mari qui en profite pour me dire :
« votre mère, qu’est ce qu’elle pénible ! Vous savez elle n’est pas sympathique, ici personne ne l’aime » et vlan rajoutez-en une couche. Je sais pourquoi : elle ne demande jamais un service, elle donne un ordre ni s’il vous plait ni merci….la raison pour laquelle je me ruine en boîtes de chocolat !

Feu d’artifice dimanche matin, une longue conversation avec Lucy d’abord et toi ensuite. Merci à vous, merci mon dieu !

Demain lundi début d’une nouvelle semaine. Ah non, on n’y pense pas, demain est un autre jour, une autre semaine je vais pouvoir me reposer et me distraire…en m’occupant de mes deux amies qui flanchent. Quand je fatigue, je dis la parole de l’Evangile : « Qui veut sauver sa vie la perdra ». Bon bon, d’accord Seigneur, tu t’occupes de ma vie et moi de celle des autres. Dans le fond j’y gagne, tu es beaucoup plus calé que moi en ce qui concerne le don de soi.